La compagnie

Son passé, présent et futur. Its past, present and future.

En quelques mots...

Créée en 2013 autour du projet artistique de Grégory Bonnefont, la compagnie De l’âme à la vague entend proposer un théâtre politique espérant faire bouger quelques lignes autres que celles des textes au plateau. Le théâtre ici se propose d’être une « continuation de la [science-] politique par d’autres moyens » dans une visée pacifiste et internationale. Cette volonté se traduit notamment par un jumelage avec la compagnie sicilienne Barbe à Papa Teatro et des actions avec le Théâtre Monnot à Beyrouth au Liban.

Les créations de la compagnie alternent entre seul en scène : « Du silence » de Grégory Bonnefont , (texte édité aux éditions Les Cygnes) ; « Des fleurs » s’inspirant du roman « Des fleurs pour Algernon » de Daniel Keyes ; « Lettre aux paysans sur la pauvreté et la paix » de Jean Giono, et des formes plus collectives et souvent interdisciplinaires : « Shantala » de Frédérick Leboyer, « Vaclav et Tomas » en hommage à Vaclav Havel et surtout « Derrière les fronts » adaptation des chroniques de la psychiatre palestinienne Samah Jabr.

Aussi Grégory Bonnefont collabore de façon récurrente avec le comédien et metteur en scène Arthur Fourcade et le chorégraphe Christophe Gellon. Artiste associé au Centre Culturel de la Ricamarie (42) scène départementale et régionale de 2017 à 2022, Grégory Bonnefont a aussi pu bénéficier de l’accompagnement de Laurent Fréchuret du Théâtre de l’Incendie. La compagnie, administrée par Delphine Basquin, sera associée au Théâtre des Pénitents de Montbrison (42), scène régionale et départementale en 2025-2026.

Partenaires et soutiens

Gérard CLARET – Donateur privé

La compagnie est conventionnée à l’Emergence
avec la Ville de Saint-Etienne de 2021 à 2023.

Ils soutiennent la compagnie

Ils nous font confiance

FRANCE

PALESTINE

SICILE

LIBAN

JORDANIE

TCHécoslovaquie

INDE

Ceux qui la font vivre. The people who make it happen.

Grégory Bonnefont

DIRECTEUR ARTISTIQUE, METTEUR EN SCÈNE, COMÉDIEN, AUTEUR

En 2001, il découvre le théâtre dans deux troupes amateures et devient artiste associé au centre culturel de la Ricamarie en 2017. Après avoir interrompu une thèse en science politique, il commence une carrière théâtrale en 2010 avec son premier monologue, « Esclave du temps ».
Il travaille avec Arthur Fourcade et crée la compagnie De l’âme à la vague. Il rejoint le Collectif X en 2013 et participe à plusieurs projets importants.
En tant qu’auteur, ses deux premiers monologues sont publiés en 2019. En 2022, il crée « Derrière les fronts » et en 2024, il joue dans « Des Fleurs« .

Delphine Basquin

ADMINISTRATRICE DE PRODUCTION

Diplômée en ingénierie culturelle depuis 2010, elle a acquis une vaste expérience en gestion d’entreprises culturelles, coordination, production, administration et communication.
Elle a travaillé dans divers environnements, notamment les festivals Les Francos et Le Potager du Rock, la compagnie de cirque Les Farfadais, et plusieurs salles de concerts.
Fondatrice de l’association YOU SEE Prod, elle a développé des projets musicaux et est active dans le collectif BGXP.
Actuellement, elle est administratrice de production pour trois compagnies de théâtre stéphanoises et intervient dans d’autres structures comme Cie La Cogite et Le Fil.

Arthur Fourcade

COMÉDIEN, METTEUR EN SCÈNE

Myriam Djemour

Présidente

Christophe Gellon

CHORÉGRAPHE

Françoise
Gonon

TRÉSORIÈRE

Olivier
Bignon

SECRÉTAIRE

Le cochon voyageur

GESTION DE PAIES

Le Cochon Voyageur est une association qui produit depuis vingt ans des spectacles en France et l’étranger. En tant que producteur disposant d’une licence d’entrepreneur de spectacles, cette structure est employeuse d’artistes et de techniciens dans divers domaines : musique, théâtre, cirque…

1000 mercis

Ils ont particpe aux projets et aux creations de la compagnie...

BASTIDE Laurent – Marionettiste / Comédien
BAOUZZI Mehdi – Réalisateur
BEN NJIMA Sabrine – Comédienne
BESSET Alain – Metteur en scène
BOINOT Charles – Scénographe
BONDI Carlo – Marionettiste / Comédien
BONNETON Géraldine – Constructrice de marionettes
BOUILLE Angeline – Comédienne
CHABRAT-KAJDAN Astrid – Dramaturge
CHANEL Maud – Scénographe
CLAIR Aline – Musicienne
CORREIA LESCUYER Filipa – Danseuse
DESCOMBES Lucas – Technicien son / lumière
DESGRANGES Clémentine – Comédienne et metteuse en scène
EL YOUSFI Oussama – Danseur
FAURE Noël – Comédien
GACEM Nassim – Comédien
GIRARDON Florence – Chorégraphe
GIMENEZ Franck – Web développeur
HENRY Stéphanie – Accompagnement stratégie internationale
KHALIL Jessy – Comédienne
KRMINAC Nikolas – Comédien
LAGREVOL Sébastien – Réalisateur
LEBERT Fanny – Technicienne vidéo / Régisseuse
MEUNIER Loana – Scénographe
MILLOT Thomas – Créateur son
NIMSGERM Thomas – Technicien son / vidéo
NOIRANT Antoine – Technicien son/vidéo
OLLAGNIER Steeve – Musicien
PEYRACHE Maud – Comédienne / Metteuse en scène
PIRSON Marie-Pierre – Marionettiste / Comédienne
ROMANO Salomé – Costumière
RODAMEL Niko – Photographe et ancien trésorier de la compagnie
SCATE Lemny – Musicien
SERVAL Nathan – Graphisme web
SURREL Jean Pierre – Scénographe / Technicien lumière
TRIQUET Sandrine – Technicienne lumière
Et bien d’autres…

Le projet artistique

CHEMINEMENT ET ÉVOLUTION D’UNE IDENTITÉ ARTISTIQUE THE DEVELOPMENT AND EVOLUTION OF AN ARTISTIC IDENTITY

Je me suis lancée dans l’aventure de la création d’une compagnie en 2013. J’ai tout de suite demandé à Myriam Djemour, telle un ange-gardien, d’en être la présidente.

La complexité et la morosité autant que la souffrance et l’espérance portées par notre époque m’ont amenée dans cette certitude que le théâtre pouvait être le moyen politique le plus efficace à ma disposition pour contribuer au monde qui m’entoure. J’ai toujours affirmé porter une parole politique forte dont l’assise se trouve dans la conscience d’une réflexion existentielle et intime forte, introspective pourrions-nous dire. Cette parole politique je tente toujours de lui donner une dimension universelle, que le sujet soit local ou international.

Aussi, le nom de la compagnie est plus qu’un nom, mais un programme, une intuition. C’est un jeu de mot, puisque « De l’âme à la vague » résonne comme le contraire de l’expression du vague à l’âme : la force du théâtre face au risque de la dépression et de la résignation. Six ans plus tard, je ressens toujours cette vérité, cette intuition au travers d’une sensation de cycles ou, plus exactement, de va-et-vient de vagues revenant à la berge mais pour des allées et venues toujours plus amples.

Ainsi, avec « Du silence » et « Laissez parler les terres », je créais le premier cycle de création, le premier va-et-vient de vague. L’introspection existentielle de « Du silence » constituait l’affirmation de soi incontournable pour s’ancrer, affirmer son existence sur un territoire de vie. Tout ça se matérialisa pleinement dans « Laissez parler les terres, une introspection territoriale et locale » qui n’empêchait pas l’énonciation d’un matériau universel : l’ÊTRE POLITIQUE. À noter que c’est à cette époque également que « Surface(s) » interrogeait l’intimité du couple.

De par ma formation en science politique, et précisément en théorie des relations internationales, je reviens naturellement vers cette nécessité et cette possibilité de traiter du monde, en apporter une compréhension sensible mais non dépourvue de rationalité.

 Depuis 2017, je me suis lancé dans un cycle de quatre créations. « Shantala » est la création qui entame ce second cycle en traitant d’un intime, cette fois-ci non pas personnel mais bel et bien universel. Dans une époque où le terrorisme et la guerre sont affirmés médiatiquement comme les marqueurs de l’humain, il était bon d’opérer un retour à la source, au potentiel d’amour porté par chaque enfant dès sa naissance et entretenu par les adultes l’entourant pour tenter de l’emmener vers une citoyenneté heureuse et consciente.

Au niveau de l’expression et de la discipline, « Shantala » fut l’occasion de prolonger et d’affirmer un champ d’action relevant de l’interdisciplinarité. Si le théâtre reste mon expression première et naturelle, je sens que je le construis de plus en plus en le nourrissant de musique et aussi de danse. Ainsi, ma rencontre avec Christophe Gellon apparaît comme déterminante.

La dimension universelle de « Shantala » et ses acquis autant artistiques que politiques, m’amènent à poursuivre l’avenir de la compagnie dans trois créations à dimension plus politique où la résistance et la paix sont les maîtres mots et se déclinent donc en trois vagues.

Avec « Lettre aux paysans », de Jean Giono, spectacle co-produit avec la Cie Elektro Chok et mis en scène par Alain Besset, je convoque la « majestuosité » de la langue française entre les doigts de Giono pour clamer l’universalité et l’impératif de la paix.

Avec « Vaclav et Tomas », adaptation du roman d’Antoine Choplin, « Quelques jours dans la vie de Tomas Kusar », c’est la figure de renommée européenne et bien sûr mondiale de Vaclav Havel qui est convoquée pour dénoncer les risques de l’autoritarisme des nombreux gouvernements actuels.

Enfin avec « Derrière les fronts », je traite directement d’un des plus grands conflits de notre époque au travers de la personne d’une femme engagée : le docteur Samah Jabr.

Sur les trois derniers projets, la compagnie entrevoit une diffusion et une production nationale et internationale.

créations

2021-2022 | « Derrière les fronts »
d’après les chroniques psychiatriques du Dr Samah Jabr. Mise en scène : Grégory Bonnefont. Projet soutenu par la Ville de Saint-Étienne, le département de la Loire, l’institut Français et la SPEDIDAM. Coproduction Centre Culturel de la Ricamarie et la Ville de Montataire.

2020 | « Vaclav & Tomas »
d’après le roman d’Antoine Choplin « Quelques jours dans la vie de Tomas Kusar ». Mise en scène : Grégory Bonnefont. Projet soutenu par la Ville de Saint-Étienne, le département de la Loire, la Région Auvergne-Rhône-Alpes et la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes. Coproduction Théâtre Le Verso, à Saint-Étienne et Espace Albert Camus, au Chambon-Feugerolles.

2019 | « Lettre aux paysans sur la paix et la pauvreté »
De Jean Giono. Mise en scène : Alain Besset. Projet soutenu par la Ville de Saint-Etienne et le département de la Loire. Coproduction Cie Elektro Chok, à Saint-Étienne ; Durance, Lubéron, Verdon agglomération et Centre Culturel de La Ricamarie.

2017-19 | « Shantala »
De Frédérick Leboyer. Adaptation et mise en scène : Grégory Bonnefont, avec le soutien de la Ville de Saint-Etienne, le département de la Loire et la Spedidam.

2016 | « Surface(s) »
Mis en scène par Grégory Bonnefont et Maud Peyrache. Projet soutenu par la Ville de Saint-Etienne et le département de la Loire.

2015-16 | « Laissez parler les terres »
Une introspection territoriale, de et mis en scène par Grégory Bonnefont. Projet soutenu par la Ville de Saint- Etienne.

2014 | « Du silence »
De Grégory Bonnefont. Mise en scène : Arthur Fourcade. Texte édité aux éditions Les cygnes.